Quand vos émotions vous emprisonnent: les violences sexuelles sont des sujets hautement culpabilisants pour les victimes.
Violences sexuelles : les raisons d’en parler
C’est mon constat : les violences sexuelles sont encore et toujours des sujets difficiles et hautement culpabilisants pour les victimes. Ce constat, je le fais quasiment systématiquement lors de mes consultations de la Porte Bleue à la Colle sur Loup. Les victimes de ce genre de violence se sentent honteuses ou coupables.
des victimes honteuses ou frappées de culpabilité
Les agressions sexuelles ne sont pas des actes isolés. En France une femme sur quatre et un homme sur six en a été victime. Et à de rares exceptions près, le prédateur ou le violeur fait partie du « premier cercle » de connaissance. Pire, ces actes sexuels contraints, interdits et punis par la loi française, arrivent souvent durant l’enfance. Bien souvent la victime se réfugie dans une amnésie post-traumatique. Elle tente d’oublier en mettant le souvenir de côté pour évacuer l’inimaginable.
amnésie post-traumatique comme refuge
Les conséquences néfastes se font voir parfois des années plus tard. Elles apparaissent chez l’adolescent ou chez l’adulte, avec des sensations de mal-être, l’apparition d’angoisses, parfois même des douleurs inexpliquées ou persistantes. Oui, le souvenir effacé des agressions sexuelles peut aller jusqu’à l’apparition de symptômes physiques, des problèmes liés à l’alimentation, des maladies.
la relation aux autres est altérée
Avec l’oubli volontaire (ou non), la victime se consume à petit feu chaque jour de sa vie « après ». A ce moment là, un véritable parcours de réparation est nécessaire. Un tour de force. Plus qu’en parler, il faut déprogrammer au niveau neuro-émotionnel cet événement traumatisant. Mon travail et celui de tout le corps médical uni est de désagréger ce véritable nœud d’émotions qui occupe une place beaucoup trop importante au niveau du cerveau limbique et persiste dans le temps.
se libérer des émotions négatives
Ce nœud psychologique a des répercussions sur l’ensemble de la vie du patient. Il se manifeste par exemple par des souffrances physiques, morales et / ou psychiques répétées, chroniques. Des approches telles que la technique de libération des émotions et celle de la DMOKA® – technique faisant appel aux mouvements oculaires, tactiles et auditifs – permettre de se libérer des émotions négatives. En repartant des symptômes ou des souvenirs, ces techniques complémentaires permettent de traiter en profondeur le traumatisme et les comportements inadaptés de survie mis en place après l’agression.
« En repartant des symptômes ou des souvenirs, des techniques psychologiques de soins permettent de traiter en profondeur le traumatisme et les comportements inadaptés de survie mis en place après l’agression »
Odile Sauveur, psychologue
J’ai la chance de pouvoir pratiquer ces techniques de libération des émotions avec mes patientes et mes patients. Et je constate des résultats rapides et efficaces. Là encore, les fleurs de Bach accompagnent mes patients comme dans toutes mes thérapies. Grâce à tous les efforts conjugués, les anciennes victimes évacuent progressivement et littéralement ce poids si oppressant, cette masse qu’ils traînent avec eux parfois depuis des années. C’est une victoire, oui, quand mes patients sortent des séances libérés.
Conseil de lecture sur le sujet
- « Comment guérir après des violences sexuelles » de Violaine Guérin
- « Comprendre et pratiquer la technique des mouvements oculaires » de Fred Friedberg
- DMOKA® méthode enseignée exclusivement par Pascale Chavance